COMMENT CHANGER N’IMPORTE QUEL ASPECT DE SA VIE ?

Mes conseils étape par étape

« Le début d’une habitude est comme un fils invisible, mais chaque fois que nous répétons l’acte, nous renforçons le fil, y ajoutons un nouveau filament, jusqu’à ce qu’il forme un gros câble et lie irrévocablement nos pensées et nos actions » Orison Swett Marden

Si nous voulons modifier notre comportement, nous devons associer une douleur insupportable et immédiate à l’ancien comportement et des sensations formidables et immédiates de plaisir au nouveau.

Les étapes du conditionnement neuro-associatif montrent comment éviter la douleur et comment trouver le plaisir directement et sans détours paralysants.

PARTIE 1 Les bases du changement

ÉTAPE 1 DÉCIDER CE QUE VOUS VOULEZ VRAIMENT ET CE QUI VOUS EMPÊCHE DE L’OBTENIR (qu’est-ce que vous fait vibrer ? vous donne envie de vous lever le matin ?)

-       La 1^e étape pour réaliser un changement consiste à décider ce que l’on veut vraiment de manière à progresser vers un but précis, puis à se demander pourquoi veut-on cela 

Cela n’est pas « dire ce que l’on ne veut plus vivre » car nous obtenons ce sur quoi nous concentrons notre attention dans la vie. Si nous continuons à rassembler nos efforts sur ce que nous ne voulons pas, nous obtiendrons davantage ce que nous ne voulons pas.

-       Nous devons aussi apprendre à discerner ce qui nous empêche d’atteindre notre but. Nous avons de la difficulté à changer car nous associons plus de souffrance au changement qu’au statu quo, ou encore nous croyons que le changement nous fera souffrir ou craignons l’inconnu du changement

ÉTAPE 2 TROUVER UNE MOTIVATION INTERNE: associer une profonde souffrance au fait de ne pas changer maintenant et une grande joie au changement immédiat

Changer n’est presque jamais une question de capacité mais bien de motivation 

Si on nous mettait un couteau sous la gorge en disant « vous feriez mieux de sortir de votre dépression et d’être heureux tout de suite », à coup nous trouverions un moyen de changer, à l’instant et dans ces circonstances, notre état affectif

Le souci c’est que nous considérons le changement comme une donnée conditionnelle « un de ces jours je changerais… »

La seule façon de changer maintenant c’est de créer un sentiment d’urgence si intense que nous nous sentons obligé d’aller jusqu’au bout ! S’engager maintenant à changer !

Pour changer la question n’est pas de se demander si on le peut mais si on le veut. Et cette volonté, ou absence de volonté, met en cause notre motivation qui, à son tour, met en cause les doubles pouvoirs qui déterminent notre vie : la douleur et le plaisir.

Tout changement que vous aurez réalisé dans votre vie provient d’une modification de vos neuro-associations avec les symboles de la douleur et du plaisir pour vous.

Ce qui nous bloque à changer c’est que nous éprouvons des émotions ambiguës face au changement : nous voulons changer mais nous craignons ce changement. Nous associons à la fois de la douleur et du plaisir au changement ce qui crée des hésitations dans notre cerveau et nous empêche de mobiliser toutes nos ressources.

Comment faire alors ? l’un des éléments qui provoque un changement chez la plupart des gens c’est la limite de la douleur. Au début, on se résonne, on se dit que ça va aller sans n’avoir rien de spécial à faire. Cette limite est atteinte quand notre douleur est si intense que nous éprouvons la nécessité de changer sur le champ, comme un point de non-retour, quand notre cerveau nous dit « j’en ai assez, je ne peux plus passer un seul jour de plus, un seul moment de plus à vivre ou à me sentir comme ça ».

Un jour notre douleur dépasse notre peur de l’inconnu, nous atteignons notre limite et réalisons le changement.

La meilleure motivation provient d’une douleur intérieure, celle de savoir que l’on n’a pas vécu selon ses idéaux, que nos comportements ne sont pas compatibles avec notre identité, avec l’image que nous avons de nous-même. En faisant ressortir l’incompatibilité entre les idéaux d’une personne et son comportement, on crée une motivation qui peut être incroyablement efficace pour l’inciter à changer. L’une des forces de la personnalité humaine est le désir de préserver l’intégrité de sa propre identité

En résumé : une personne ne change pas car elle associe davantage de souffrance au changement qu’au fait de ne pas changer. Nous devons inverser ce phénomène afin que ne pas changer devienne extrêmement douloureux et que la perspective de changer devienne attrayante et amusante.

Posez-vous les questions susceptibles de vous faire souffrir : 

-       Que m’en coutera-t-il de ne pas changer ?

-       Quel prix est associé au refus de changer ? 

-       Que manquerait-il à ma vie si je ne change pas ? 

-       Quel prix suis-je en train de payer sur le plan intellectuel, affectif, physique, financier, spirituel ?

Faites que la douleur de ne pas changer devienne si réelle pour vous, si intense, si immédiate que vous ne pourrez plus hésiter, ni attendre davantage

-       Regardez comment votre refus de changer affecte votre famille, vos enfants, ceux qui vous sont chers

Posez-vous maintenant des questions reliées au plaisir (afin de lier des sensations positives puissantes au fait de changer)

-       Si je changeais vraiment, qu’est-ce que j’éprouverais envers moi-même ?

-       Quelle sorte d’impulsion pourrais-je créer si je changeais cet aspect de ma vie ?

-       Qu’est-ce que je pourrais faire, qu’aujourd’hui je ne peux pas, si j’effectuais vraiment ce changement aujourd’hui ?

-       Que ressentiraient ma famille, mes amies ? 

-       Me sentirai-je mieux, plus serein ?

-       Serais-je plus libre, plus heureux ?

Maintenant que vous avez associé de la douleur au fait de ne pas changer et du plaisir au changement, vous avez une motivation assez puissante pour créer un changement

ÉTAPE 3 ABANDONNER VOTRE MODÈLE LIMITATIF

La plupart des gens veulent un nouveau résultat mais continue d’agir comme avant.

Savoir ce que nous voulons et être motivé à changer ne suffit pas, si nous continuons à faire les mêmes choses ou à adopter les mêmes modèles qu’auparavant, notre vie ne changera pas et nous ne ferons simplement qu’augmenter notre souffrance et notre frustration. 

Le simple fait de changer de modèle limitatif de comportement ou d’émotion peut transformer entièrement notre vie.

Comment rompre avec son ancien modèle ?

Nous voulons parfois réaliser un changement parce qu’un modèle affectif ou de comportement nous fait souffrir, mais nous retirons parfois un avantage de cela alors même que nous voulons changer (ex : on veut sortir de la dépression mais on a désespérément besoin d’attention. On est donc pas disposé à sortir de sa dépression car on obtient de l’attention quand on est déprimé)

Þ Identifier quel est l’avantage secondaire derrière chaque douleur. Il faut donner une raison suffisante pour se sentir contrainte de changer immédiatement (à chaque fois qu’un avantage secondaire entre en jeu, il faut accroître la motivation). Aussi il faut trouver une nouvelle façon de combler ses besoins (ex : le besoin d’affection)

Þ Casser l’ancien schéma avec le conditionnement par le corps : quand on crée une souffrance physique, cette souffrance est une source de motivation incontestable (ex : je souhaite arrêter de manger du chocolat -> manger du chocolat à outrance pour s’en dégouter, jusqu’à ce que le corps le rejette) 

Þ L’un des meilleurs moyens d’interrompre un modèle de comportement de quelqu’un c’est de faire des choses auxquelles il ne s’attend pas, qui sont tout à fait différentes de ce qu’il a connu auparavant. Plus une manière de briser un modèle est outrageuse, honteuse, plus elle est efficace ( ex : la prochaine fois que vous vous sentirez déprimé, sautez sur vos pieds, regardez le ciel et criez du ton de voix le plus idiot possible « alleluia ! mes pieds ne puent pas aujourd’hui ». Quelque chose d’aussi stupide détournera votre attention, modifiera votre état d’âme et celui de votre entourage)

Þ Imaginez de manière très précise une conséquence désastreuse au fait de poursuivre ce schéma de comportement ou affectif

PARTIE 2 Rendre le changement durable

ÉTAPE 4 TROUVER UN NOUVEAU MODÈLE DYNAMISANT (trouver son substitue)

Trouver un plaisir de remplacement à l’arrêt de notre ancien schéma. L’important est de choisir consciemment les nouveaux comportements ou sentiments destinés à remplacer les anciens.

Þ S’inspirer de gens qui ont transformés leurs propres comportements durablement : voir leur nouveau comportement à la place

Þ Se recentrez sur soi et prendre conscience de ce qui est important : s’engager dans des relations enrichissantes, se tourner vers la spiritualité, vers une carrière passionnante

ÉTAPE 5 REPRODUISEZ LE NOUVEAU MODÈLE JUSQU’À CE QU’IL DEVIENNE CONSTANT

1-    Le conditionnement est une façon de s’assurer qu’un changement réalisé est constant et durera longtemps. 

La manière la plus simple de se conditionner consiste à répéter un acte constamment jusqu’à ce qu’une voie neurologique se soit créée.

2-    Établir un programme de renforcement du nouveau comportement 

Récompensez immédiatement chacune de vos réussites, même la plus petite. Ainsi votre système nerveux apprend à associer un grand plaisir au changement

Tout modèle affectif ou de comportement que l’on renforce constamment devient une réponse automatique et conditionnée. Tout ce qu’on ne renforce pas finit par disparaître.

Travailler son renforcement : A chaque fois que nous obtenons le comportement ou l’émotion désiré, nous recevons immédiatement une « satisfaction » : un éloge, une nouvelle liberté, une prise de conscience, une danse de la joie, un fou rire, une surprise, un gros lot occasionnel…

Je suis Nathalie Marchioni, sophrologue, praticienne en méditation de pleine conscience et formatrice qualité de vie au travail, je vous aide à reprendre possession de vos capacités et de votre bien-être