"J'ai toujours été comme ça, anxieuse, stressé, ça ne changera jamais" ou " Je suis de nature angoissée "
Cette pensée est celle qui revient le plus souvent lorsque je rencontre mes consultants pour la première fois au cabinet en début de protocole
« Depuis que je suis toute petite, j’entendais ça de moi. Ma mère, elle-même, était anxieuse et stressée et j’ai hérité de ce fardeau »
Ah oui ? vous avez TOUJOURS été comme ça ? vous en êtes bien sûr ? à chaque instant, chaque heure, chaque minute et même chaque seconde de votre vie ? Bien sûr que non !
En premier lieu, vous n’êtes pas : vous ressentez, vous éprouvez, vous percevez en vous, vous êtes traversé par… mais vous n’êtes pas !
Vous êtes un être humain qui expérimente des émotions, des sensations et des pensées, vous n'êtes pas ces mêmes émotions, sensations ou pensées.
D’autre part, vous n’éprouvez pas anxiété ni de stress en permanence.
Pour preuve, il y a des fois où vous vous êtes senti triste ou en colère. D’autres fois où vous étiez plutôt traversé par l’énergie de la joie ou du calme. Vous ne pouvez donc pas vous sentir anxieuse ou stressée tout le temps : votre nature, par conséquent, n'est pas stress ou anxiété
D'ailleurs les phénomènes mentaux et émotionnels sont éphémères, rien ne dure. La vie étant elle-même en perpétuel mouvement, ce que nous expérimentons l’est aussi.
En fait, en faisant des raccourcis, en ne prenant pas soin de la manière dont on parle de soi et de ce que l’on vit, on en vient à s’identifier à ces phénomènes passagers.
Nous nous enfermons dans cette croyance limitante et conditionnante, appelée fatalité, nous nous privons de nouvelles possibilités beaucoup plus dynamisantes et surtout nous nous coupons de notre bien-être et d'une vie plus épanouissante.
Mon conseil
La pratique de la méditation de pleine conscience que j'anime en cabinet, en visio ou en collectif avec l'association Pause toi est idéale car elle apprend à observer sans s'attacher, à être attentif sans attachement. Ainsi, de la même manière que nous pouvons observer un objet qui est placé face à soi, nous observons ces phénomènes avec un pas de recul, nous ne nous identifions plus à eux, nous retrouvons notre pouvoir de changement et toute notre vie s'améliore.
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"Donnes mais n’attends rien en retour"
Je rencontre un nombre incalculable d’hommes et de femmes qui donnent continuellement.
Au travail, avec les collègues, à la maison, pour les enfants, les amis, le conjoint,…, nous donnons donnons donnons (à l’extérieur). Nous donnons notre temps, notre énergie, notre attention, notre bienveillance.. que sais-je encore...
La société aussi va dans ce sens : nous sommes conditionnées clairement par le don de soi.
Nous donnons tellement à l'extérieur, si bien que nous ne savons plus nous donner à nous-même, nous donner ne serait-ce qu’un instant de répit, pas le temps, mieux à faire. Nous ne savons même plus quoi nous donner en fait, ni trouver un espace pour ça.
Nous existons à travers l’autre, à travers l’extérieur : nous devenons ce parent, ce professionnel… ce … nous ne savons plus pour nous-même
On nous dit donc de donner, sans compter, et sans chercher un retour, sans attendre quoique ce soit. Je trouve ça si dur quand on y pense, pas vous ?
Il est vrai que l’« attente » est souffrance.
Si nous attendons qu’une personne nous aime, nous comprenne, fasse ce qui nous semble juste et bon, ou comble nos besoins personnels, de même si nous attendons le bon moment, le temps parfait… nous vivrons à coup sûr des moments très inconfortables, car l’autre ou l’extérieur n’est et ne sera jamais à 100% conforme à nos souhaits, nous ne serons jamais comblée et devenons, au yeux du monde, une éternelle insatisfaite
Il est urgent de se donner à soi même, nous sommes LA seule personne qui peut nous donner entière satisfaction.
En revanche, je crois profondément, et cela n’engage que moi, que nous ne pouvons nous sentir épanouie sans une réciprocité, de la part de ceux à qui, à quoi, nous donnons beaucoup.
Il semble important d’être dans un équilibre entre le donné et le recevoir pour que la relation dure, pour que la situation que nous vivons soit pérenne.
Si nous ne parvenons pas à trouver cet équilibre, nous fonçons droit dans le mur : quand et quelle sera la violence du choc ou de la chute? seul l’avenir nous le dira
Nous avons besoin d’être entouré de gens pour qui nous sommes une contribution et qui soient une contribution pour nous. Une réciprocité dans la relation à l'autre est primordiale : ils veulent pouvoir compter sur nous et nous sur eux.
Aussi, nous avons besoin de nous sentir nourrit par ce que nous vivons.
Nous avons besoin que l’entreprise, pour laquelle nous travaillons, nous montre des signes de reconnaissance, nous gratifie d'une manière ou d'une autre. Nous voulons que nos enfants que nous chérissons, nous respectent... etc
Mon conseil
La communication bienveillante et non-violente est la clé pour trouver cet équilibre. Echanger sur ce qui est important pour nous, évoquer nos limites, nos aspirations. Sortir de la réactivité, guérir ses blessures d'abandon, de rejet, d'humiliation, d'injustice, se libérer de la dépendance affective, améliorer sa relation à nous-même en développant sa confiance en soi, en travaillant sur ses croyances.
Si cela vous parle, que vous voulez explorer ça, je suis là pour vous accompagner
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Nathalie MARCHIONI Sophrologue spécialiste de la gestion du stress, pensées, émotions et troubles du sommeil
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